Les abus d'arrêt maladie au travail | CBEI
18/05/2023
Les médias et organismes de protection sociale, tel Malakoff Humanis, sont aujourd’hui formels : on a recensé une augmentation du nombre d'arrêts maladie entre 2021 et 2022 – et ce, malgré une diminution du nombre de cas de COVID-19. Parmi toutes ces demandes d'arrêt maladie, certaines peuvent paraître suspectes, si ce n’est abusives, aux yeux de l'employeur. Dès lors, avoir recours à un détective privé peut être une solution intéressante, afin de confirmer (ou infirmer) le bien-fondé de ces demandes d'arrêt.
Le détective privé peut veiller à ce que le salarié respecte bien ses horaires de sortie, qu'il ne s'emploie pas à des activités contraires au respect de l'arrêt qu'il lui est alloué, ou à l'obligation de loyauté qui lui incombe envers son employeur. Plus spécifiquement, le salarié ne peut exercer la même activité que celle pour laquelle il est employé, qu’elle soit déclarée ou non. Il ne peut pas non plus exercer une activité qui serait incompatible ou contraire à une reprise de l'activité salariée au sein de l'entreprise qui l'emploie.
Les conséquences peuvent en effet s’avérer terribles pour la société en question. Imaginons qu'à l'origine, l'arrêt maladie soit légitime, mais que le salarié exerce tout de même une autre activité qui dégrade son intégrité physique : il serait injuste pour l'entreprise de devoir l'indemniser pour une longue période. Bien que les salariés disposent du droit au respect à ses libertés individuelles et à sa vie privée, un détective privé peut légitimement enquêter et établir des constats factuels, qui seront par la suite retranscrits dans un rapport d'enquête circonstancié. L’employeur pourra en conséquence mettre le salarié face à ses potentiels abus et responsabilités.